Comportements dangereux, ou comment résister à la tentation de la notification
En 2023, le nombre de personnes décédées et blessées, grièvement ou non, sur les routes de France est en baisse par rapport à 2022. Une baisse sensible, certes, mais dont nous pouvons tout de même nous réjouir. Pourtant, nous faisons, chaque jour, face à des comportements dangereux, que ce soit en ville, hors agglomération ou sur autoroutes.
La mortalité en baisse sur nos routes
C’est une bonne nouvelle dont il ne faut pas se priver : le nombre de personnes ayant perdu la vie sur les routes de France métropolitaine baisse de 3 % par rapport à 2022, soit quelque 3 000 personnes*. En outre, le nombre de blessés graves diminue de -2% par rapport à l’année précédente, soit 16 000 personnes.*
Sans surprise, les routes hors agglomération restent celles sur lesquelles on dénombre la majorité des accidents fatals puisqu’elles enregistrent 59% des décès*.
Enfin, l’autoroute reste le lieu de tous les dangers où le nombre de décès augmente de 4%, principalement des motocyclistes, des piétons et des poids lourds*.
Stop aux comportements dangereux
Ils sont 9 conducteurs sur 10 à avouer dépasser régulièrement la vitesse maximale autorisée de quelques km/h. Pour 16 % d’entre eux, cette infraction a même déjà failli tourner au drame**. C’est un fait, les comportements dangereux restent l’une des principales causes d’accidents.
Vitesse excessive, mais aussi fatigue, usage du téléphone, des tableaux de bord tactiles, etc., notre attention est happée par pléthore de distractions qui nous font dangereusement quitter les yeux de la route. Et la tentation est grande lorsque que les notifications ne cessent de retentir. Le danger est-il si important alors que je suis coincé dans les embouteillages ? Et si je jetais juste un œil ?
Malheureusement, le danger est bien présent. L’usage du téléphone au volant multiplie par 23 le risque d’accident. Augmentation du temps de freinage, trajectoire irrégulière, vitesse trop élevée ou trop basse, freinage brusque…, sont autant de comportements imprudents pour le conducteur et pour les usagers autour de lui.
Dissuader pour mieux protéger
Mieux vaut prévenir que guérir, c’est bien connu. Telle est la mission des radars, qu’il s’agisse d’un radar pédagogique, de vitesse ou de franchissement de feu rouge. Ils ont avant tout un rôle préventif. Placés dans des zones accidentogènes, les radars permettent aux conducteurs de prendre conscience non seulement de leur vitesse, mais aussi du danger auquel ils s’exposent, et exposent les autres conducteurs, lorsqu’ils dépassent la vitesse autorisée. C’est avant tout une solution dissuasive destinée à influencer les comportements, un radar pédagogique ou non fait instantanément ralentir les conducteurs. Et la connaissance même de la présence d’un radar dans une zone permet déjà de faire ralentir les riverains.
Tous ont un objectif commun, celui d’assurer la sécurité et de rendre les zones moins accidentogènes.
*Bilan de l’accidentalité 2023 établi par l’ONISR.
**Fondation Vinci Autoroutes


En hauteur et en accotement pour le
des trottinettes électriques à travers le territoire qui compte désormais plus de deux millions d’utilisateurs. Face, entre autres, à l’augmentation des prix du carburant, la trottinette est apparue comme une solution rapide, pratique et surtout à moindre coût pour les trajets quotidiens. Pourtant, elle reste un moyen de déplacement controversée et rencontrent de nombreux écueils comme la mise en place d’une règlementation, de voies de circulation dédiées, etc.
Sénat les 8 et 9 février 2022. Elle concrétise l’engagement du Président de la République, à la suite du Grand Débat national, d’ouvrir « un nouvel acte de décentralisation adapté à chaque territoire ». Il vise à répondre aux besoins concrets et opérationnels des collectivités locales, de leur permettre de conduire une action publique plus adaptée aux particularités de chaque territoire, de gagner en souplesse et en efficacité.
avec les acteurs locaux contre l’insécurité routière. En effet, bien que les accidents de la route aient principalement lieu en agglomération, les accidents sont plus mortels hors agglomération, principalement sur les routes départementales. On relève que 70 % des accidents corporels ont lieu en agglomération mais ils ne tuent que 28% des personnes. Ainsi, ce sont 2 tués sur 3 qui ont un accident hors agglomération, davantage sur les routes départementales que sur les autoroutes. Alors que la vitesse dans les petites routes de campagne et celles qui traversent les villages restent un fléau pour la sécurité routière, on observe une forte demande de la part des collectivités rurales qui voient chaque année le nombre d’accidents de la route augmenter sur leurs routes.
homologation, PARIFEX et le radar